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Vivelefoot0801

21 avril 2007

AC Ajaccio/Stade Brestois 29 : 2-1

Brest rechute à Ajaccio

Bochu (à droite) et les Brestois, qui avaient pourtant ouvert le score grâce à De Carvalho (18ème) , ont ensuite pris l’eau sur l’Île de Beauté. Ils redescendent au 17ème rang, avec seulement quatre petits buts d’avance au goal-average sur Montpellier, premier relégable, au terme de cette 33ème journée.

Attention, danger !

Le succès de lundi sur Le Havre n’a pas fait de petit pour Brest. Il s’en est fallu pourtant de très peu - un beau geste de Scarpelli (auteur du doublé) à la 67ème minute ou un tir de Socrier sur le poteau à la 82ème minute - pour que l’équipe de Pascal Janin ne ramène un point précieux de son voyage en Corse.

Mais elle aura eu affaire à une séduisante et tonique formation insulaire, pressée de vaincre avant son derby à Bastia. Cette prestation est toutefois encourageante pour la formation Stadiste avant un nouveau match à fort enjeu face à Istres.

Scarpelli réussit le doublé

Entre la volonté des Ajacciens de prendre leurs derniers points pour le maintien et l’espoir des Brestois de donner une suite positive à leur victoire sur Le Havre, il y eut très vite la place pour un jeu animé, engagé et offensif. Malgré le rôle important confié de chaque bord aux milieux défensifs (Mangani et Auriac à Brest, Rodrigo et Connen à Ajaccio) .

De Carvalho : la 3ème fois fut la bonne

Alors que Scarpelli venait de dilapider un bon service de Khiter, la première action très dangereuse fut l’œuvre des Finistériens. Le premier raté spectaculaire aussi, puisque, sur un service de Bochu, De Carvalho écrasa trop sa reprise à quelques mètres du but... déserté par Frédéric Roux (9ème) . Mais, à l’exemple de ce qui s’était produit à Créteil au début mars, Basile réussit à se racheter rapidement et à donner du relief au bon début de son équipe. Suite à un coup de tête en retrait trop court d’Antonio Carlos, il s’y reprit en effet à deux fois pour battre Roux (18ème) . La joie des Brestois n’excéda cependant pas trois minutes. Sur un centre de Collin, Elana eut une hésitation coupable en ne sortant pas sur ce ballon aérien que Scarpelli logea joliment de la tête dans la lucarne opposée (21ème) .

Un air de plus en plus électrique

Ce retour au score des insulaires incita Brest à réagir, avec un tir trop enlevé d’Auriac. Il développa surtout l’esprit de contre des Corses, dont la belle maîtrise collective finit par se révéler dans un jeu rapide à une ou deux touches de balles et avec les accélérations de Khiter qui mettait souvent sur son aile droite Randriana en difficulté. Ainsi un superbe slalom de l’ex-Lensois achevé par une frappe au ras de la transversale (34ème) fit davantage croire au second but Ajaccien que d’autres tentatives de Scarpelli, Mandrichi et Lacombe. Suite à une main malencontreuse et involontaire de Mangani dans la surface sur un centre de Dujeux (48ème) et à un raté monumental de Mandrichi, après un tir d’un excellent Lacombe détourné par Elana (58ème) , l’air se chargea brutalement d’électricité. La cause ? Une altercation entre Antonio Carlos et De Carvalho et la nervosité des Ajacciens face à un break qui se faisait attendre. Mais, à la 67ème minute, l’équipe de Ruud Krol parvenait enfin à porter le score à 2 à 1. Grâce à un beau travail sur le flanc gauche et à un centre de Lacombe pour Scarpelli qui assura sa reprise du droit. Cet avantage récompensait le très bon niveau de jeu des insulaires pas atteint, paraît-il, depuis plusieurs rencontres ici et leur vivacité d’exécution. Mais, sous l’effet de trois changements de joueurs, Brest refusa d’abdiquer et retrouva une belle vigueur en fin de rencontre. Pour preuves : Socrier frappa de plus de vingt mètres sur la base du poteau d’un Roux archi-battu (82ème) et une reprise de la tête d’El Hajri fila juste au-dessus du cadre sur un coup-franc d’Auriac (88ème) . Brest avait chuté, mais sans décevoir.

Les équipes

AJACCIO : Roux - Dujeux, Laurenti, Antonio Carlos, Collin - Khiter (Scotté 55e), Connen, Rodrigo, Lacombe (Kolar 81e) - Scarpelli (Pierazzi 74e), Mandrichi - non entrés en jeu : Bernardi (g.), Dzodic

BREST : Elana - Bourgis, Casartelli, Poulard, Randriana (Josse 80e) - Mangani - Bochu (El Hajri 69e), Auriac, De Carvalho (N’Zinga 69e), Liabeuf - Socrier - non entrés en jeu : Lachuer (g.), Richetin

En direct du stade François-Coty

UNE DIZAINE DE PARTENAIRES DU CLUB, drivés par Pascal Robert et Jean-Luc Le Magueresse, ont accompagné les joueurs brestois lors de ce voyage en Corse entamé hier matin à l’aéroport de Guipavas à 9 h 30 et achevé la nuit dernière.
SI LE SOLEIL BRETON n’avait rien à envier à celui de l’île de beauté, la plage toute proche de l’hôtel des joueurs à Campo Dell Oro et la température plus élevée de l’eau de mer ont été trop attirantes pour dissuader Jeannot Tréguer et le kiné de l’équipe stadiste, Nicolas Didry, de prendre leur premier bain de l’année. Au retour, leur teint était presque hâlé (hâlé Brest, bien entendu).
UN BRUIT DE MARTEAU-PIQUEUR a résonné, une partie de la journée, avec un peu trop d’insistance près de l’hôtel des joueurs, dont la sieste de l’après-midi s’en est bizarrement trouvé perturbée. Mais le principal pour eux était de ne pas s’endormir, en soirée, sur les petits lauriers laissés par le passage du Havre.
LE TOURNOI INTER-ENTREPRISES du Stade Brestois vivra sa sixième édition les 14, 15, 21, 22 et 23 mai au stade de Penhélen. Les quatre équipes qui figureront dans le carré final évolueront en lever de rideau d’un match de Ligue 2 au stade Francis-Le Blé.

ajacciobrest2

Les autres matches

Amiens/Metz : 0-2

Créteil/Caen : 4-3

Le Havre/Bastia : 2-0

Tours/Montpellier : 1-1

Châteauroux/Niort : 0-0

Gueugnon/Istres : 3-3

Grenoble/Libourne-Saint-Seurin : 2-1

Guingamp/Dijon : 2-2

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20 avril 2007

AC Ajaccio/Stade Brestois 29 : ce soir, 20H00

Sur la lancée du Havre

Le temps n’est pas si loin où un match à disputer à Bastia ou à Ajaccio véhiculait un sacré cortège de craintes chez la plupart des équipes. Mais la peur n’est plus aussi forte aujourd’hui. N’ayant pu tour à tour mener à bien leur objectif de remontée immédiate en Ligue 1, les deux équipes insulaires ont dû apprendre en effet à se contenter plus souvent d’un point (voire de zéro) à domicile. Ainsi le stade François-Coty n’est plus une forteresse inexpugnable et cela peut augmenter l’espoir d’un résultat positif chez les Brestois, en bien meilleure santé mentale après leur succès sur Le Havre qu’avant.

Richetin revient

Remis d’une contracture à une cuisse, qui l’a privé du match face au Havre, Vincent Richetin reprend place dans le groupe Brestois au détriment de Jonathan André.

Chafni écarté

A Ajaccio, Ruud Krol a sanctionné Kamel Chafni et décidé de l’écarter du groupe pour cette rencontre, pour l’avoir trouvé trop peu motivé à Libourne. Cette éviction profite à Grégory Lacombe, qui vient de guérir une blessure au dos.

Brest/Istres, vendredi 27 : deux opérations mises en place

Les partenaires principaux du SB 29 (Quéguiner, Brest Récup, Groupe Oceanic, Somatex, Sobrebat, Le Saint, Le Télégramme, Veolia) offrent une invitation à chaque abonné. Par ailleurs, la CCI invite les femmes et les enfants de - de 16 ans pour ce match. Les billets sont à retirer uniquement à la boutique, rue de l’Ile de Sein, jusqu’au 26 avril 18H00. Offre valable dans la limite des places disponibles et sur présentation d’un justificatif.

Le même systeme de jeu

Le dispositif en 4-1-4-1 qui, on le sait, s’est révélé performant face aux Havrais sera conservé par Brest ce soir. «Dans la mesure, explique Pascal Janin, où il a bien fonctionné face aux Normands et où l’AC Ajaccio joue également a priori (mais elle peut nous réserver des surprises) avec un attaquant de pointe (Mandrichi) et un autre (Scarpelli) positionné plus bas» . Ces deux joueurs qui sont les sixième et onzième buteurs du championnat, avec 11 et 10 buts, avaient donné beaucoup de fil à retordre à la défense Stadiste lors du match aller perdu par Brest le 7 novembre (0-1, but de Scarpelli à la 52ème minute) .

Ajaccio : 27 points sur 48 à domicile

Si Ajaccio est aussi éloigné du trio de tête (dix-huit longueurs de retard) et de son rêve de retour en L1, la raison se trouve pour une bonne part dans les vingt et un points qu’il a dilapidés au stade François-Coty, siège de sept victoires, six nuls et trois défaites (dont un 0-1 face à... Tours) . Avec 40 points au compteur, l’équipe de Corse du Sud n’est pas encore sauvée. Et Ruud Krol attendra une réaction nette de sa troupe après le revers de vendredi à Libourne (1-0) qu’il n’a pas réussi à digérer : «A la mi-temps, j’avais demandé aux joueurs d’être plus combatifs, de remporter un maximum de duels. Car nous avons subi plusieurs blessures en première période et nous n’avons même pas sourcillé. Nous n’avons fait que regarder» . Les Brestois, qui devront avoir une bonne vue, savent à quel début de match se préparer.

Retenir la leçon de Niort

La victoire sur Le Havre aussi importante soit-elle ne doit pas chasser des esprits Stadistes la leçon reçue lors du dernier déplacement à Niort. «Il y avait eu des oublis de principes de jeu, notamment défensifs» , rappelle le coach Brestois. «Les efforts n’avaient pas été fournis dans les replacements comme ils auraient dû l’être, pour que l’adversaire ait moins d’espaces. Ce match devra donner lieu d’abord à une grande concentration sur le plan défensif, avant de penser à jouer dès qu’on aura le ballon» .

«Tout est possible»

C’est la conviction du groupe Stadiste. Pascal Janin ne veut pas borner l’ambition de ses joueurs à la préservation du point accordé au départ. «Bien sûr, il ne s’agira pas de jouer la fleur au fusil. Mais de tout faire pour être à la hauteur d’une équipe qu’on respecte et qui possède des joueurs de talent, pour marquer éventuellement les premiers, en ne cherchant pas à s’arrêter là» . Joli défi !

Deux championnats en un

Deux facteurs devraient compliquer la tâche des Brestois, sans la rendre impossible. 1. Ajaccio tiendra à renouveler son bail en L2 dès ce soir. 2. Ajaccio voudra se présenter à Bastia la semaine prochaine, avec la ferme ambition de gommer son échec du derby aller (0-1) et de revenir peut-être au classement à la hauteur de ses «frères ennemis» . Ce Championnat de France est aussi pour lui un championnat de... Corse.

Les équipes

-Ajaccio : Roux - Dujeux, Laurenti, Antonio Carlos, Collin - Rodrigo, Connen - Khiter, Scarpelli, Lacombe - Mandrichi. Remplaçants : Bernardi (gardien) , Dzodic, Pierazzi, Kolar, Scotté

-Brest : Elana - Bourgis, Casartelli, Poulard, Randriana - Mangani - Bochu, De Carvalho, Auriac, Liabeuf - Socrier. Remplaçants : Lachuer (gardien) , Josse, Richetin, El Hajri, N’Zinga

ajacciobrest

18 avril 2007

FC Montceau-Les-Mines Bourgogne/FC Sochaux-Montbéliard : 0-2 a.p.

Sochaux, briseur de rêves

Deux buts de Grax et Leroy, inscrits en prolongation, ont permis au FC Sochaux de se qualifier pour la finale de la Coupe de France, hier à Gueugnon, mettant fin à la belle aventure du FC Montceau, un club de CFA, battu 2-0. Les amateurs ne joueront pas au Stade de France.

Pourtant, les Sochaliens n’ont pas pris la rencontre à la légère. Ils ont cherché d’emblée à imposer un rythme élevé, ce que n’avaient pas su faire avant eux Bordeaux et Lens, deux autres pensionnaires de la L1 éliminés en 8èmes de finale et en quarts de finale par le FCMB, deuxième club de CFA à atteindre, après Calais en 2000, le stade des demi-finales de l’épreuve.

Le bloc de Montceau

Néanmoins, les Doubiens, supérieurs dans l’entrejeu, n’ont que très rarement débordé les Bourguignons qui ont présenté un bloc compact, au point qu’il a fallu attendre plus d’une demi-heure de jeu pour voir Sochaux se montrer dangereux. Dagano, servi par Leroy, était repris de justesse par Dahmani et Beaucaire (32ème) avant que le gardien Cretin ne repousse du pied une tentative de Grax (33ème) . Peu après, c’est Beaucaire qui s’est interposé sur la ligne sur un tir de Leroy (33ème) . Mais les bonnes intentions du FCSM constatées en début de partie ont laissé la place à un jeu plus approximatif. La rencontre s’est alors équilibrée surtout après la sortie de Potillon, blessé, contraignant N’Daw à reculer en défense centrale aux côtés d’Afolabi, alors que son impact physique était important au milieu (49ème) . Ce changement a permis à Montceau de desserrer l’étau dans le quart d’heure suivant sans pour autant se créer d’occasions avant que les Sochaliens ne retrouvent leurs marques pour mettre à nouveau la pression sur la défense locale. Grax, de la tête, sur un centre de la droite de Pichot, manquait le cadre de justesse (70ème) alors qu’une tentative de Tosic était détournée en corner (83ème) . Juste à la fin du temps réglementaire, Cretin repoussait des deux poings une frappe lointaine de Pitau (90ème) .

Grax, le bourreau

Les efforts du FC Sochaux étaient finalement récompensés, Grax trouvant l’ouverture dans la prolongation d’un tir du gauche au ras du sol après un centre de la gauche de Quercia (95ème) avant que Leroy n ’ ajoute un second but après une passe de la droite de Quercia, encore, dont l ’ entrée en jeu à été déterminante (112 e ). Ils donnaient un avantage mérité à leur équipe d ’ autant que les Montcelliens ne se sont procurés qu ’ une occasion, une tête d ’ Aïd tombant sur le poteau (119 e ). Le FCSM, après avoir remporté la Coupe de la Ligue en 2004, tentera maintenant de remporter la Coupe de France, 70 ans après son dernier succès. Montceau , fier de ses joueurs, a vu son rêve passer...

La fiche technique

Spectateurs : 12900

Arbitre: M. Auriac

BUTS . Grax 95’, Leroy 112’

Avertissements . Montceau : Cortambert 58’ ; Sochaux : N'Daw 74’, Ziani 103’

MONTCEAU : Cretin - Correia, Dhamani, Beaucaire (Gaudin 68’),Berger - Ben Hassine, Ducloux, Kambou, Cortambert, Bagrowski (Serpry 88’) - Alidor (Aïd 97’) . Entr. : L. Large et Y. Chandioux

SOCHAUX : Richert - Pichot, Afolabi, Potillon (Isabey 49’), Tosic - Leroy, Pitau, N'Daw, Ziani - Grax (F. Diawara 108’), Dagano (Quercia 75’) . Entr. : Perrin

montceausochaux

17 avril 2007

Stade Brestois 29/Le Havre AC : 2-0

Brest force son destin

L’étau s’était dangereusement resserré sur les Brestois avec tous les résultats positifs de leurs concurrents pour le maintien, vendredi dernier. Mais ils ont su forcer ce destin défavorable, en affichant beaucoup de maîtrise et d’efficacité face à de pâles Havrais en première période, puis en tenant ceux-ci à distance grâce à une volonté sans faille. Ce précieux succès permet aux Finistériens de rebondir devant Créteil, Montpellier et Niort et de s’emparer de la 15ème place du classement. Un bon coup de fouet pour leur moral avant le déplacement vendredi à Ajaccio où un autre résultat positif ne sera pas à exclure.

La petite brume qui enveloppait peu à peu la ville ajoutait à cette ambiance de peur ou du moins de crispation. Comme pour la venue des Caennais, il y a pratiquement onze mois, Brest était redevenu, le temps d’un match lourd d’enjeu, le port de l’angoisse.

Bochu et Socrier sur le pavois

Mais la crainte d’un mauvais résultat (ou la forte envie d’un bon) peut aussi susciter de belles rencontres. Celle par exemple de Matthieu Bochu avec un public qui le clouait encore régulièrement au pilori au début de l’hiver. Par la grâce de deux passes décisives que les Havrais n’avaient guère envisagé dans leur rêve de remontée au classement. L’ancien Istréen, reconnaissable dans la mêlée à son bandeau de Tupamaros, s’est donc fendu d’une balle parfaitement lobée et dosée pour Socrier, qui résista parfaitement à la charge d’Hénin et ajusta Mandanda d’un tir croisé au millimètre (9ème) . Bochu fit encore plus fort à la 26ème minute, lorsqu’il bloqua Hénin en bord de ligne de touche et centra puissamment pour De Carvalho qui surgit au premier poteau pour loger au fond de la cage d’un Mandanda impuissant un ballon synonyme de 2 à 0. Entre ces deux coups bien appuyés et de nature forcément à rendre l’air Brestois plus léger, les Stadistes s’étaient opposés avec méthode aux vélléités de construction des Havrais. Ceux-ci furent rendus décevants par le 4-1-4-1 original et efficace des Finistériens, par la bonne prise en charge de leur redoutable puncheur, Lesage, à chacun de ses décrochages par Mangani. Pour tout dire, Elana ne fut (un peu) inquiété que sur deux ou trois corners à la fin de cette mi-temps négociée intelligemment par l’équipe de Pascal Janin.

Brest ne plie pas sur le pressing Havrais

Dans l’espoir de (ré) avancer trop vite au classement, le piège aurait été pour les Brestois de trop reculer leurs bases et de vivre sur cet acquis. Malgré ce qui ressemblait plus à des coups de boutoir qu’à des actions construites des Havrais, l’organisation Stadiste ne se dérégla jamais. Alors que De Carvalho sur une percée très décidée faillit réussir le KO définitif (59ème) , Alassane nous joua dans la surface adverse la scène du simulateur de penalty. Mais Mr. Ledentu ne s’y laissa pas prendre. La défense Brestoise et Elana non plus ne tombèrent pas dans le panneau d’un coup-franc appuyé de Lesage qui prit de court ses coéquipiers Alassane et Fouret ou d’un tir surpuissant du capitaine Havrais sur un autre coup de pied arrêté (83ème) . Le Havre avait buté en vain en fin de match sur le double mur bien bâti par des Brestois prêts à lutter jusqu’à leur dernier souffle. A l’image par exemple d’un Soki N’Zinga entré en jeu dans un contexte difficile et qui se battit comme un lion.

La fiche technique

-Spectateurs : 4 343

-Arbitre : Mr. Ledentu

-Buts : Socrier 9ème et De Carvalho 26ème

-Avertissements : Mangani 51ème (faute sur Martot) pour Brest, Lesage 62ème et Devaux 84ème (faute sur Liabeuf) pour Le Havre

-Brest : Elana - Bourgis, Casartelli, Poulard, Randriana (Josse 80ème) - Bochu (N’Zinga 70ème) , Auriac, Mangani, Liabeuf - De Carvalho, Socrier

-Le Havre : Mandanda - Baca (Fouret 54ème) , Ducrocq, Hénin, Milambo - Aït Ben Idir, Laurant, Martot (Alla 70ème) , Digard (Devaux 70ème) - Alassane, Lesage

-Non entrés en jeu : Lachuer, El Hajri et André pour Brest, Blondel et Soumare pour Le Havre

Les notes

Elana (6 sur 10) : il a dû attendre la 44ème minute et une sortie dans les airs pour effectuer un vrai arrêt. Un jeu au pied défaillant par contre. Très sûr en fin de match quand il le fallait notamment sur une frappe-canon de Lesage (83ème) .
Bourgis (5,5/10) : deux gros sauvetages en première période (14ème et 32ème) . Un marquage un peu lâche parfois.
Casartelli (6) : il dégage beaucoup d’assurance à l’image de cette tête en retrait pleine de classe pour Elana (75ème) . Il n’est jamais en panique. Il a dû bien dormir hier soir : il a fini le match avec des crampes.
Poulard (5,5) : il a pris le bouillon une fois avec Lesage (19ème) . Pas deux. Quelques relances ratées mais en contrepartie quelques ballons bouillants bien écartés.
Randriana (5,5) : aucun problème sur son flanc. Il a pris soin de ne pas se livrer bêtement. Remplacé par Josse (79ème)
Auriac (5,5) : une première demi-heure hasardeuse à l’image de cette occasion gachée (21ème) . Il trouva ensuite sa place au milieu de terrain mais sembla manquer un peu de jambes.
Mangani (6) : a joué en vrai n° 6, posté devant la défense pour éviter les décrochages de Lesage. Averti pour un tacle en retard sur Martot (51ème) , il joua toutefois très propre de la première à la dernière minute.
Bochu (7) : deux superbes passes décisives données en levant la tête. La première en profondeur, la seconde d’un centre tendu parfait au premier poteau. Un gros travail défensif aussi avant de laisser sa place à N’Zinga (70ème) sous les clameurs. Le joueur de CFA 2 fut tout de suite dans le ton. Une très bonne entrée en jeu.
Liabeuf (6) : il a retrouvé tout son peps. Beaucoup de mouvements. Un gros boulot au milieu.
De Carvalho (6) : son poste de milieu gauche dans la ligne de quatre tracée par Janin ne l’a pas empêché de marquer un but plein d’à-propos en coupant le ballon de Bochu. Comme tout le monde, il n’a pas rechigné au travail défensif en deuxième mi-temps.
Socrier (7) : un énorme boulot dos au but et un vrai but d’avant-centre (9ème) . Une première mi-temps du tonnerre. De Brest bien sûr.

L’arbitre : Mr. Ledentu (5) : il siffle parfois un peu en retard mais il a bien maîtrisé les deux équipes

Le film du match

9ème (1-0, but de Socrier) : Bochu adresse un long ballon dans le dos d’une défense Havraise montée à contre-temps. Socrier part seul et résiste au retour de Hénin avant de tromper Mandanda du plat du pied.
11ème : long coup-franc de Casartelli remis de la tête par Bochu. Le ciseau de Socrier passe à côté.
21ème : sous le pressing de Socrier, la défense Havraise panique. Le ballon retombe dans les pieds d’Auriac qui, sous la précipitation, envoie sa frappe du gauche dans les tribunes.
26ème (2-0, but de De Carvalho) : Hénin va couper un ballon sur le côté mais Bochu, qui a bien senti le coup, le bloque et récupère le ballon. Son centre parfait est repris au premier poteau par le plat du pied de De Carvalho.
59ème : longue transversale de Mangani pour De Carvalho qui fixe Hénin avec une série de passements de jambes pour s’ouvrir le chemin du but. Sa frappe trop écrasée est captée par Mandanda.
61ème : coup-franc de Lesage dans «la boîte» . Partie de billard dans la défense Brestoise, les tentatives d’Allassane et de Fouret sont repoussées coup sur coup.
73ème : Fouret, dans la surface, tente sa chance à deux reprises mais ses frappes sont contrées par une défense Brestoise solidaire.
83ème : coup-franc canon de Lesage de 30 mètres. Elana est sur la trajectoire et protège son ballon sous la menace des attaquants Havrais.

Paroles

LIGUE 2. BREST - LE HAVRE : 2-0 En direct de Francis-Le Blé

Pascal JANIN (entraîneur de Brest) : « On avait tellement besoin de ces trois points. Ça fait du bien. L’enjeu était le même pour les deux équipes même si c’était le haut du tableau pour Le Havre. En deuxième mi-temps, nous avons eu beaucoup de soucis pour reconquérir le ballon mais je mets ça sur le compte de l’enjeu du match. Je tire un grand coup de chapeau aux joueurs pour leur volonté et leur persévérance ».
Thierry Uvenard (entraîneur du Havre) : « On savait nos défauts sur nos derniers matchs à l’extérieur, on prévient les joueurs et, après 25 minutes, on est menés 2-0. A partir de là, il n’y a rien à faire surtout contre une équipe qui joue sa peau et qui a montré qu’elle voulait se sauver. Les Brestois étaient sur tous les ballons. Est-ce l’enjeu ? La pression ? Je ne sais pas. Peut-être que l’on ne mérite pas d’être dans les cinq premiers non plus. Depuis cinq matchs, je ne reconnais plus mes joueurs. Ça part en sucette ».
Cédric Liabeuf (Brest) : « Franchement, vivement que Bigné revienne. J’ai pris cinq ans ce soir (rires). On a couru partout avec Olivier (Auriac). On a tout donné ce soir et forcément, en deuxième mi-temps, c’était plus dur. On est allé chercher cette victoire avec nos tripes tout en appliquant les consignes. Vivement qu’on se sauve ».
Steeve Elana (Brest) : « Le plus important, c’était que l’on s’en sorte collectivement. Dans certains domaines, c’était moins bien en deuxième mi-temps car on a trop subi. Mais on avait tellement envie de gagner. La cohésion démontrée en deuxième période va nous servir pour la suite. Le public était à fond derrière nous ce soir (hier) et il faut leur dire merci. Tout le monde est dans le même état d’esprit : nous devons être ambitieux ».
Richard Socrier (Brest) : « Ça fait plaisir. On rattrape notre faux-pas de Niort. Nous avons retrouvé le chemin des filets, cela faisait trois, quatre matchs que l’on avait du mal de ce côté-là. Nous avons pris les Havrais à la gorge car si nous les laissions s’exprimer techniquement, ils auraient fait la différence. Par contre, nous avons trop reculé par la suite et nous n’avons pas réussi à marquer ce troisième but ».
Jean-Michel Lesage (Le Havre) : « Je suis très déçu, on manque d’ambition depuis sept ou huit matchs. On avait déjà mal démarré les deux derniers matchs à l’extérieur. Dans les vingt premières minutes, on a vu qui en voulait le plus entre les Brestois qui jouent le maintien et nous jouions une possible accession en Ligue 1. Le recadrage de Thierry Uvenard à la mi-temps n’a pas suffi ».
Basile De Carvalho (Brest) : « Sur l’action de mon but, Bochu centre bien le ballon et je marque. Il y a parfois des choses que je ne comprends pas. Lors de certains matchs nos efforts ne sont pas récompensés comme devant Châteauroux. Et cette fois c’est entré rapidement, le match en a été simplifié ».
Soki N’Zina (Brest) : « C’est un sentiment bizarre et agréable d’appartenir au groupe depuis deux mois. Ca me donne envie d’en faire plus. Depuis un mois, je me sens plus à l’aise dans mon jeu. Par exemple dans le placement je fais moins d’efforts inutiles ».

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Les vidéos

1-0 Socrier

2-0 De Carvalho

13 avril 2007

Tottenham FC/FC Séville : 2-2

Trois Espagnols en demi-finales !

Tottenham FC (Angleterre) /FC Séville (Espagne) : 2-2

Score du match aller

FC Séville/Tottenham FC : 2-1

Les vidéos

Résumé Infosport

Présentation Eurosport

Les autres matches

Werder Brême/AZ Alkmaar : 4-1

Osasuna/Leverkusen : 1-0

Benfica/Espanyol Barcelone : 0-0

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5 avril 2007

Chelsea FC/Valence CF : 1-1

Valence prend une option

Valence doit à une erreur défensive de repartir de Stamford Bridge avec seulement un nul (1-1) , dans un quart de finale aller maîtrisé et qui jette un doute sur le statut de favori d’une équipe de Chelsea puissante mais sans idées.

José Mourinho avait aligné une équipe inhabituellement offensive avec trois attaquants de métier, Salomon Kalou, Andriy Shevchenko et Didier Drogba. Cela semblait d’abord fonctionner. Drogba était juste court sur un centre d’Ashley Cole (3ème) et Kalou, servi par Shevchenko, voyait sa frappe en pivot renvoyée par la barre (10ème) . Mais le choix de Mourinho s’avérait rapidement relever de l’arrogance. Valence, qui n’avait pas à rougir de la comparaison avec l’organisation Londonienne, se montrait supérieur techniquement et, avec calme, pointait le bout du nez. David Silva accélérait, servait David Villa à gauche et maugréait à bon droit quand son partenaire l’oubliait pour frapper à côté (11ème) . Encore seul, il se retrouvait à deux doigts de détourner une frappe non cadrée de Joaquin (21ème) .

Quel but de Silva !

Petr Cech s’échauffait sur un tir d’Asier Del Horno (22ème) mais Silva le refroidissait avec un des buts de l’année. ll récupérait le ballon au milieu, s’avançait sur l’aile gauche et, de 25 m, décochait une frappe du gauche magnifique dans le haut du petit filet opposé de Cech (30ème) . Au retour des vestiaires, Chelsea profitait d’un mauvais dégagement de Santiago Canizares et de la seule erreur Valenciane. Ashley Cole balançait un long ballon sur lequel Roberto Ayala, peu attentif, laissait Drogba devancer Canizares de la tête pour son sixième but de la compétition (53ème, 1-1) . Chelsea asseyait sa domination mais abusait de longs ballons et de centres, pratiquant un jeu sans imagination. Certes, Canizares se trouait sur un corner et Luis Miguel détournait du bout du pied un ciseau retourné de Shevchenko (84ème) . Mais une défaite Espagnole aurait été injuste.

La fiche technique

-Spectateurs : 38 065

-Arbitre : Mr. de Bleeckere (Belgique)

-Buts : Drogba 53ème pour Chelsea, Silva 30ème pour Valence

-Avertissements : Drogba 45ème+2 et Diarra 86ème pour Chelsea, Silva 35ème, Albelda 44ème et Ayala 73ème pour Valence

-Chelsea : Cech - Diarra, Carvalho Ricardo, Terry (capitaine) , Ashley Cole - Ballack, Mikel (Joe Cole 75ème) , Lampard, Kalou (Wright-Phillips 75ème) - Shevchenko, Drogba

-Valence : Canizares - Miguel, Ayala, Moretti, Del Horno - Joaquin (Hugo Viana 87ème) , Albiol, Albelda (capitaine) , Vicente (Angulo 58ème) - Villa (Jorge Lopez 90ème+3) , Silva

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Les vidéos

0-1 Silva

1-1 Drogba

Frappe Villa

Poteau Kalou

Occasion Silva

Skill Kalou

Skill Joaquin

Tête Ballack

Coup franc Lampard

Albiol dans les tribunes

Tête Carvalho

Retourné Shevchenko

4 avril 2007

Milan AC/Bayern Munich : 2-2

Van Buyten in extremis

-Spectateurs : 60 000

-Arbitre : Mr. Baskalov (Russie)

-Buts : Pirlo 40ème et Kakà 84ème sur penalty pour Milan, Van Buyten 78ème et 90ème+3 pour Munich)

-Avertissements : Gilardino 53ème pour Milan, Salihamidzic 33ème et Van Buyten 83ème pour Munich

-Milan : Dida - Oddo, Nesta, Maldini (capitaine) , Jankulovski (Kaladze 87ème) - Gattuso, Pirlo, Kakà, Ambrosini, Seedorf (Gourcuff 85ème) - Gilardino (Filippo Inzaghi 72ème)

-Munich : Rensing - Sagnol (capitaine, Lell 68ème) , Lucio, Van Buyten, Lahm, Salihamidzic (capitaine 68ème, Hargreaves, Ottl, Schweinsteiger, Makaay (Santa Cruz , 85 e ), Podolski (Pizarro , 68 e ) .

3 avril 2007

Stade de Reims/Le Havre AC : 3-2

Le Havre décroche

Le Havre, battu hier soir à Reims, 3-2, est désormais 5ème de la Ligue 2 alors que les Rémois pointent à la 9ème place.

Les buts

Maspimby 12ème et Fauré 18ème et 61ème sur penalty pour Reims, Traoré 45ème et 71ème pour Le Havre

2 avril 2007

FC Nantes-Atlantique/CS Sedan-Ardennes : 0-1

Nantes au plus mal !

Battus (1-0) par Sedan, qui remonte de deux places (18ème) grâce à cette victoire, Loïc Guillon et les Nantais plongent un peu plus dans les profondeurs du classement de Ligue 1. Désormais 20èmes et derniers à huit journées de la fin, les hommes de Michel Der Zakarian sont vraiment au plus mal avant le match à Saint-Etienne, samedi prochain.

17

C’est le nombre de journées pendant lesquelles Sedan a été lanterne rouge du Championnat. Derniers depuis la 13ème journée, les Sedanais ne sont plus les cancres de la Ligue 1 depuis hier et leur victoire à Nantes.

Nantes est au bord du gouffre !

Maladroits et pas bien chanceux, les Canaris ont subi une défaite catastrophique face à Sedan (0 à 1) suite à une grosse erreur de Fabien Barthez. Leurs chances de maintien s’amenuisent.

Les 35 553 spectateurs qui remplissaient la Beaujoire parmi lesquels bon nombre de grands anciens (Gondet, Vincent, Eon, Suaudeau, Budzynski, Baronchelli, Loko parmi d’autres) ont quitté leur stade fétiche sur une nouvelle désillusion, plus abattus qu’en colère.

Un but-gag

Sans faire un mauvais match, les Nantais ont subi un nouveau revers à domicile, cette fois face à la lanterne rouge, Sedan, qui les dépasse au classement et aggrave leur position de relégable. Certes, les Canaris ont fait l’essentiel du jeu, notamment lors d’une première période plutôt satisfaisante mais leur incapacité à concrétiser ajoutée au manque de réussite qui colle aux équipes en difficulté, a été sanctionné par un but-gag des Ardennais avec la complicité involontaire de Fabien Barthez. Entre deux formations qui avaient besoin de gagner, la partie fut d’entrée placée sous le signe de l’offensive. Chacune d’entre elle se créa quatre occasions franches dans le premier acte sans que personne ne prenne l’avantage. Bien maladroit, Diallo perdit deux face à face avec l’excellent Trévisan (4ème, 28ème). A la peine pour développer un jeu collectif de qualité, les Nantais s’en remirent aussi à des frappes de loin à l’image de Vainqueur dont le tir de 40 mètres porté par un vent violent percuta la transversale du gardien Sedanais qui était battu (17ème) . Mais les Ardennais répondaient du tac au tac notamment sur un centre de Ducourtioux, cette fois rabattu par le vent contraire, sur lequel Barthez se blessait en le déviant d’une claquette (8ème). Le gardien International n’était pas malheureux non plus quand l’arbitre passait outre son intervention litigieuse sur Boutabout à l’entrée de sa surface.

Penalty non sifflé

Le directeur de jeu n’était guère plus inspiré au retour des vestiaires puisqu’il oubliait de siffler un penalty indiscutable en faveur de Payet, séché par Ducourtioux alors qu’il filait au but (52ème). Le match restait équilibré et plus haché, Yahia trouvant de la tête la base du montant de Barthez (58ème) . Mais la partie basculait sur un véritable coup de théâtre peu après l’heure de jeu. Ducourtioux, décidément dans tous les coups, s’échappait sur le flanc droit. Barthez était-il à son tour surpris par le vent cette fois favorable aux Ardennais ? Toujours est-il que sur le centre-tir anodin du Sedanais, le gardien International entrait dans le petit filet de son but à reculons avec le ballon ! Ce but-gag assommait littéralement les Nantais dont la fragilité mentale ressurgissait, chacun essayant de sauver la partie en solitaire à l’image de Keserü multipliant les frappes lointaines sur lesquelles Trévisan se régalait. Alors que Barthez décidait subitement de quitter la pelouse (73ème) , Nantes se ruait à l’assaut de la cage Ardennaise avec plus de cœur que de méthode. Mais, malgré une tête de Diallo (75ème) , une nouvelle frappe de Vainqueur (82ème) superbement contrés par Trévisan (75ème) et une avalanche de corners, Sedan préservait avec un certain sang froid un succès qui le relance et plonge son adversaire dans le désarroi. 29 petits points. Battus par la lanterne rouge Sedanaise, hier en début d’après-midi à la Beaujoire (0-1) suite à une grosse erreur de Fabien Barthez, les Canaris sont au plus mal. Ils filent vers la Ligue 2 et devront engranger 14 points en huit matchs pour espérer sauver leur peau. Les Sedanais, par contre, se sont complètement relancés.

La fiche technique

-Spectateurs : 33 500

-Arbitre : Mr. Auriac

-But : Ducourtioux 61ème

-Avertissement : Pieroni 90ème pour Nantes

-Nantes : Barthez (Heurtebis 73ème) - Cubilier (Pieroni 67ème) , Cetto (capitaine) , Pierre, Guillon - Da Rocha, Ca, Vainqueur, Payet (Oliech 78ème) - Diallo, Keserü. Entraîneurs : Michel Der Zakarian - Japhet N'Doram

-Sedan : Trévisan - Ducourtioux (capitaine) , Sartre, Alaedine Yahia, Lachor - Ouadah (Noro 74ème) , Abdoulaye Cissé, Belhadj - Boutabout, Pujol, Job. Entraîneur : José Pasqualetti

L’étrange sortie de Fabien Barthez

Il y a l’explication de son Président Rudi Roussillon : «Il s’est donné une très grosse béquille en retombant sur le bas de son poteau. Il avait du mal à marcher et il est vite rentré se soigner chez lui» . Son capitaine et défenseur central, Mauro Cetto, est plus vague et sibyllin : «Moi je n’avais rien remarqué de spécial. Après sa blessure, il avait réussi une belle sortie et quelques arrêts importants. » . Michel Der Zakarian, enfin, mâchoires crispées : «Il ne m’a rien dit...» «Il» , c’est bien sûr Fabien Barthez, héros malheureux d’un après-midi, entamé sous le soleil et dans la fête des retrouvailles avec les figures emblématiques du club et conclu par une sortie inopinée et empreinte d’incertitude alors que le ciel, passé au gris, annonçait la bourrasque finale qui allait emporter les Canaris. L’intéressé ayant donc filé - sans doute sur La Roche-Sur-Yon où il réside désormais - sans s’exprimer, force est, au-delà du propos de son Président et de son capitaine, de s’en tenir aux faits d’un épisode de nouveau singulier et certainement contrariant pour le gardien Champion du Monde.

Tout droit aux vestiaires

Touché à la cuisse dès la 8ème minute, Barthez enchaîna ensuite 65 minutes sur la pelouse, se distinguant par plusieurs interventions de qualité, une faute sur Boutabout qui aurait peut-être justifié un penalty et une bourde monumentale, sans doute vexante et en tout état de cause dramatique pour son équipe. Et la surprise fut manifeste quand à la 73ème minute, le portier tricolore fila tout droit aux vestiaires, abandonnant sans autre forme de procès sa cage à Heurtebis. Et La Beaujoire, qui s’est pourtant entichée de son nouveau gardien auquel elle ne lésine jamais ses ovations, se fendit même de quelques sifflets, devant une issue qui la laissait perplexe et ajoutait à son désenchantement.

Les notes

Barthez (4 sur 10) : touché en repoussant un centre tir de Ducourtioux (8ème) , le gardien International n’a pas semblé gêné jusqu’au but du même défenseur latéral Sedanais, sur lequel il a cumulé fautes de placements et de mains, avant de quitter la pelouse dix minutes plus tard, remplacé par Tony Heurtebis (73ème) qui n’a eu aucun arrêt à effectuer.
Cubilier (5/10) : celui qui revenait de blessure manquait de rythme pour porter le danger dans son couloir, hormis cette frappe cadrée dans les gants de Trévisan (43ème). Le Sudiste a eu le mérite de ne pas trop reculer, avant de laisser sa place à Luigi Pieroni (67ème) , aussi maladroit que les titulaires.
Cetto (7) : capitaine exemplaire, l’Argentin n’a pu que constater l’erreur de Barthez sous ses yeux. Monté en pointe dans les dix dernières minutes, il a failli offrir deux passes décisives à Diallo et Oliech. Ah, si tout le monde affichait la même envie côté Nantais...
Pierre (6) : comme son compère Argentin, le défenseur Haïtien a fait le métier en défense centrale, en mettant souvent la pression jusqu’au milieu de terrain. Son apport dans le jeu n’est malheureusement pas aussi déterminant.
Guillon (4) : préféré à Franck Signorino sur le flanc gauche, il a vécu un cauchemar, se faisant passer régulièrement en un contre un malgré sa bonne volonté. Tout sauf un hasard si le but Sedanais est venu de son côté.
Ca (5) : sobre et souvent bien placé, le jeune Guinéen a assuré le même travail à la récupération que Saïdou qu’il remplaçait. Mais comme le Camerounais, il n’a jamais pesé dans la construction.
Vainqueur (6) : titularisé pour la deuxième fois de sa carrière, le tout jeune International des Moins de 19 ans a joué sans retenue à la récupération et a même profité du vent pour placer une frappe des 40 mètres sur la transversale de Trévisan ! Une nouvelle tentative aurait pu faire mouche en fin de match.
Da Rocha (6) : beaucoup d’activités, de bons contrôles et de bonnes déviations en première mi-temps, avec le zeste d’expérience qui manque trop souvent à cette équipe. A manqué de jus ensuite.
Payet (6) : aligné à deux reprises avec l’Equipe de France Espoirs la semaine dernière, le Réunionnais a mis du temps à trouver le bon tempo, même s’il a offert d’entrée une balle de but pour Diallo (4ème) . Pourrait mériter un penalty sur l’un de ses raids caractéristiques interrompu par Ducourtioux, buteur dix minutes plus tard pour Sedan... Remplacé par Oliech (78ème) .
Diallo (4) : de telles rencontres se jouent sur des détails, et ces deux face-à-face manqués face à Trévisan coûtent chers. S’il est resté sur le terrain 90 minutes, le Malien ne s’est jamais vraiment remis de ses échecs.
Keserü (4) : aligné à deux reprises dans la semaine avec la Roumanie Espoirs, l’attaquant a usé et abusé de frappes lointaines, oubliant souvent le jeu sur les ailes. Par manque de lucidité ?

Sedan : du côté de Sedan, la défense centrale a souvent paru lourde et à la portée des attaquants Canaris, mais Stéphane Trévisan a colmaté les brèches, notamment devant Diallo à trois reprises. La touche technique de Belhadj et Ouaddah a fait la différence dans l’entre-jeu, même si les Sedanais ont été dominés dans la récupération. Devant, l’activité des trois attaquants (Job-Boutabout-Pujol) , à défaut de déstabiliser les Nantais, les a obligés à jouer sur la défensive.

Paroles

Rudi Rousillon (Président de Nantes) : «L’équipe s’est battue avec ses moyens. Elle a eu beaucoup plus d’occasions que Sedan, mais elle a raté la première des neuf marches qu’il lui restait à gravir. C’est une énorme déception pour tout le monde. Mais, après la douche, la volonté de ne pas en rester là a succédé à la tristesse. Il y a une forme de colère positive qui ressort, une révolte. Les joueurs veulent essayer d’aller chercher le maintien en allant prendre des points partout. Mais nous sommes conscients que c’est de victoires dont nous avons besoin. »
Michel Der Zakarian (co-entraîneur de Nantes) : «Cette défaite nous touche d’autant plus que l’équipe a livré une très bonne première mi-temps à l’issue de laquelle elle aurait dû mener au score. Mais voilà, on n’a pas marqué. Après, l’arbitre oublie un penalty et en plus il nous chambre. Et puis, on encaisse un but bête. Et là, les gars ont du mal à s’en remettre. Le manque de lucidité et la fatigue ressortent. Le groupe est jeune, manque de métier pour gérer ces situations. Maintenant, il reste 24 points à prendre. On est décidés à se battre jusqu’au bout. On a perdu chez nous contre un adversaire direct. On doit compenser ça à l’extérieur. »
Mauro Cetto (capitaine de Nantes) : « C’est bien sûr un gros coup au moral, car au plan du jeu, si une équipe méritait de gagner, ce n’est pas Sedan. On ne se sent pas vraiment chanceux par exemple avec ce penalty oublié. A la sortie, c’est eux qui prennent les trois points. Mais cette défaite n’a rien à voir avec celles subies ici contre Lorient ou Valenciennes. Là, on a produit du jeu, on méritait autre chose. Et on ne s’est jamais résignés, on a poussé jusqu’à la fin. Il reste huit matchs, c’est peu et beaucoup à la fois. On nous parle de Ligue 2 depuis plusieurs mois. C’est à nous de montrer samedi prochain à Saint-Etienne si on est des compétiteurs et des hommes. La mission sera difficile mais elle reste possible. »
Loïc Guillon (Nantes) : «Le match est terminé, on ne va pas parler de l’action du penalty pendant des heures... On savait qu’on pouvait mettre Sedan à cinq points et résultat : ce sont eux qui sont devant nous maintenant. Le match s’est joué sur des petits détails, c’est une grosse déception, mais mathématiquement ce n’est pas fini. Le déplacement à Saint-Étienne va venir très vite, on ne va rien lâcher et essayer de ramener les trois points. On veut tous s’en sortir ! »
Luigi Pieroni (Nantes) : « On a loupé la bonne opération. C’est à chaque fois la même chose face à des adversaires directs pour le maintien. Comme à Sochaux, il va nous falloir prendre des points là où on ne nous attendra pas. Ce sera compliqué, il ne faut pas se voiler la face. Il nous reste à travailler, et à analyser ce qui n’a pas été. On va s’en sortir ! »
William Vainqueur (Nantes) : «Tout n’est pas fini, il nous reste encore pas mal de matches. On va tout faire pour se sauver. C’est sûr que l’ambiance n’était pas bonne dans le vestiaire, mais on doit relever la tête. On ne ratera pas toutes nos occasions lors de chaque match. »
Grégory Pujol (Sedan) : «Beaucoup de monde nous voyait descendre et nous ne sommes pas encore morts. C’est une très belle victoire qui nous permet de poursuivre notre série. Nous avons réalisé un match complet, mais il est trop tôt pour faire les comptes. Je ressens évidemment un peu de déception en pensant à Nantes, mon club de cœur. »
José Pasqualetti (entraîneur de Sedan) : «C’est notre sixième match sans défaite. L’équipe a un état d’esprit exceptionnel. A un moment, on était complètement décrochés. Tout le monde nous donnait relégués. Alors, on sait d’où l’on vient et on ne va pas se gargariser de cette victoire. Mais quitter la lanterne rouge nous fait un bien fou. On s’est remis dans le bon sens en se retirant toute pression, mais on sait qu’il y aura encore des embûches et des moments difficiles avant le maintien. »

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1 avril 2007

Olympique Lyonnais/FC Girondins de Bordeaux : 0-1

A Bordeaux la Coupe

Grâce à un but de Henrique sur un corner de Micoud lors de la toute dernière minute du temps réglementaire (90ème) , Bordeaux a remporté, hier au Stade de France, la Coupe de la Ligue lors d’une finale tendue. Lyon ne fera donc pas le doublé et devra se contenter du Championnat.

Bordeaux sur le gong !

Lyon a perdu la Coupe de la Ligue à la dernière minute (1-0) sur la seule action de Bordeaux au cours d’une finale qui n’a pas tenu ses promesses mais a validé l’option très défensive retenue par les Girondins, hier au Stade de France.

Lyon, les mains vides

Rémi Vercoutre ne s’était pas sali les gants en une heure et demie quand le Brésilien Henrique a surgi sur corner pour transformer la seule occasion Bordelaise du match (90ème). Avant, l’habituel remplaçant de Grégory Coupet, titulaire dans cette épreuve, n’avait jamais été attaqué par les Marines. Les Bordelais ont retrouvé leurs vertus de l’an dernier (défense en titane et contre-attaques) . Et le décrié meneur de jeu, Johan Micoud, transparent tout le match, a délivré le corner décisif. Les Girondins sont déjà qualifiés pour la prochaine Coupe de l’UEFA et vont pouvoir consacrer leurs forces - et maintenant leur enthousiasme de vainqueurs - aux neuf derniers matchs de L1. Il leur reste à défendre la troisième place pour se qualifier pour une plus belle Coupe d’Europe, la Champions League. Les Lyonnais, par contre, repartent les mains vides. Ils ont tout perdu. La C1, bien sûr, contre Rome en 8èmes de finale, mais aussi la Coupe de France, contre Marseille (1-2, en 8èmes aussi) . Le titre qui leur est promis à l’air bien fade. Ils ont déballé le même paquet les cinq années précédentes. Même s’ils pulvériseront le record national en remportant leur sixième couronne de rang, dans quelques journées, les Lyonnais savent qu’ils ont perdu le dernier match important de leur saison.

Paroles

Gérard Houllier (entraîneur de Lyon) : « Je ressens cette défaite comme une cruelle injustice pour mes joueurs. Ils ont pris des risques et ne sont pas récompensés. Bordeaux est un formidable vainqueur, nous sommes vaincus, mais cela ressemble à un hold-up. Je sais que vous allez l’écrire. Quand vous jouez une finale, le fond, la forme, ça ne compte pas. Il faut gagner. Bordeaux a eu un tir cadré, la tête d’Henrique. Vu la maîtrise du jeu qu’on a eue, c’est dur. Mais c’est le football, il faut marquer. Et si on a bien joué, on n’a pas marqué. Bordeaux a joué avec ses moyens, quelque fois illicites, c’est cela qui m’a énervé» .
Ricardo (entraîneur de Bordeaux) : « On a refusé le jeu ? Non, on a joué avec nos moyens. Lyon a bien démarré. Pendant 20 minutes, on n’a pas vu un ballon. C’est vrai qu’on n’est pas capables d’imposer notre jeu face à cette équipe. Après, mes joueurs se sont lâchés. En deuxième mi-temps, on a fait rentrer Marange pour bloquer le couloir qui nous posait des problèmes avec Govou et Clerc. Lyon nous accuse d’avoir pourri le jeu ? Ils ont le même discours pour la deuxième fois. En Championnat, on a eu un joueur avec une jambe fracturée et un autre a pris quatre points (de suture) .

La fiche technique

-Spectateurs : 79 000

-Arbitre : M. Piccirillo

-But : Henrique 90ème

-Avertissements : Micoud 34ème , Chamakh 45ème+1 et Planus 66ème pour Bordeaux, Clerc 38ème et Fred 63ème pour Lyon

-Lyon : Vercoutre - Clerc, Squillaci, Cris, Abidal - Tiago (Wiltord 90ème+1) , Toulalan, Juninho (Källström 68ème) - Govou, Fred (Baros 72ème) , Malouda. Entraîneur : Gérard Houllier

-Bordeaux : Ramé - Jurietti, Planus, Henrique, Wendel (Jussiê 68ème) - Faubert, Fernando, Mavuba, Micoud - Darcheville, Chamakh (Marange 46ème) . Entraîneur : Ricardo

lyonbordeaux

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