AS Roma/Olympique Lyonnais : 0-0

Champions League : un bon nul pour Lyon

Lyon a fait valoir son expérience des grands événements face au club Italien de l’AS Roma, hier au Stadio Olimpico, en match aller des 8èmes de finale de la Champions League, conclu sur un score de parité (0-0). Face à un adversaire qui n’avait plus dépassé ce cap de l’épreuve depuis 1984, année de sa défaite en finale, et avouait jouer une rencontre historique, les Lyonnais ont parfois semblé souffrir mais n’ont jamais paniqué, conservant dans l’ensemble le contrôle de la situation.

Signe que le match n’a pas été une partie de plaisir, au cours de la seule première période, six avertissements ont été distribués, 4 pour la Roma (dont 2 pour simulation à Pizarro et Mancini) et 2 pour Lyon. En deuxième mi-temps, il y en eut également cinq (4 pour Rome, 1 pour Lyon). Sous la pluie, le duel des artistes, des « fuoriclasse » , entre Totti et Juninho, n’a donc pas vraiment eu lieu. Lors des 45 premières minutes, les Romains ne cadraient ainsi pas une seule frappe, les Lyonnais faisant un peu mieux avec des tirs de Malouda (42ème) et Tiago (44ème) écartés par Doni.

Taddei sur le poteau... romain

Quant à la plus nette occasion, elle était l ’œuvre du milieu Romain Taddei qui, sur un coup franc de Juninho, déviait de la tête sur le poteau : à quelques centimètres près, il marquait contre son camp (8ème). En fait, le ton de la rencontre avait été donné dès la 3ème minute : échappé, Juninho était stoppé en pleine course par la jambe de Mexès. Les Lyonnais se faisaient même une grosse frayeur sur le coup en voyant leur capitaine se tenir le genou et appeler à la rescousse le médecin. Plus de peur que de mal, le Brésilien revenait peu après. A défaut d’être très dangereux, l’OL contrôlait globalement le match, ses légers passages à vide n’étant pas exploités par les Romains, trop maladroits et précipités.

Peu d’occasions

En deuxième période, la Roma, poussé par près de 70 000 tifosi, se créait davantage d ’ occasions, notamment sur deux coup francs de Totti, mais, à chaque fois, Coupet arrêtait impeccablement (62ème, 73ème). Lyon, de son côté, et faute notamment d’avoir un Govou franchement percutant côté droit, n’était pas très dangereux, même si un coup franc lointain de Juninho forcait Doni à se coucher pour repousser (67ème). C’est ce même Juninho qui signait d’ailleurs la dernière occasion du match, sur un nouveau coup franc, mais, là aussi, Doni captait le ballon (90ème) .